12 mars 2009
jamais ils ne pourront comprendre la souffrance
jamais ils ne pourront comprendre la souffrance qui coule dans mes veines.
jamais ils ne pourront sentir ce soupçon de vie,
le seul me restant, filer entre mes doigts insouciants.
j'ai mal et il me manque.
où est passé notre amour?
où est donc passé le printemps?
vous allez me répondre qu'il est là, tout près, présent dans chaque bourgeon
près à donner vie. mais non.
pour moi le printemps s'est éteint il y a déjà bien longtemps.
le printemps était dans ses bras.
chaque nuit des bourgeons s'épanouissaient, entre nos souffles brûlants.
je ne pensais pas qu'un jour viendrait l'hiver.
cet hiver qui vous brise, à petit feu.
le froid qui vous aspire.
rendez moi mon printemps!
Publicité
Publicité
Commentaires